Seize tapisseries venues du Nord s’invitent au Grand Palais jusqu’au 17 aout. Et pas n’importe lesquelles : des œuvres monumentales, dessinées par la crème des artistes danois, qui déroulent leurs couleurs et leurs mystères sous la verrière mythique.
Quand le Danemark tisse sa légende à Paris
Pour la toute première fois, la capitale devient l’écrin d’un ballet de fils et de matières. Tradition flirte avec l’audace : sous les doigts des artisans du Mobilier national, les esquisses de Kirstine Roepstorff, Bjørn Nørgaard, Tal R et Alexander Tovborg prennent vie, mètre après mètre, geste après geste.
On avance, on lève les yeux, et chaque tapisserie raconte une histoire. Les couleurs vibrent, les motifs s’animent, et l’on sent tout le savoir-faire ancestral qui dialogue avec la modernité. C’est un peu comme si chaque fil murmurait un secret danois à l’oreille de Paris.
Un cadeau royal, une escale éphémère
Ces œuvres, nées d’une généreuse donation de la Nouvelle Fondation Carlsberg pour célébrer les 750 ans du château de Koldinghus, ne feront qu’un passage éclair dans la Ville Lumière. Après leur tour de piste au Grand Palais, elles reprendront la route vers le Danemark, laissant derrière elles un parfum d’exception et de magie nordique.