Caroline Basuyau :
quand une toile devient foulard porte-bonheur
Les couleurs comme boussole
Caroline Basuyau développe son savoir-faire autour des matières et de pigments. Artiste peintre coloriste, elle est aussi la cocréatrice de la marque textile Maison Fétiche.
Son fil rouge ? La couleur. Elle en fait un langage, un refuge, une matière première. Et puis, il y a ses voyages. La Polynésie surtout. Ses fleurs de tiaré, ses forêts denses, ses animaux totems. Tout cela revient dans ses toiles comme des souvenirs indélébiles.
Des animaux pour raconter le monde
Dans ses tableaux à l’acrylique, on croise des ours polaires, des tigres blancs, des oiseaux multicolores. Pas juste pour la beauté du geste : ces animaux racontent la fragilité du monde, la biodiversité qu’on oublie parfois de protéger. Mais Caroline peint l’émerveillement. Ses couleurs éclatantes invitent à rêver, à s’arrêter un instant, à regarder autrement.
L’art qui se porte
Un jour, son public lui glisse : « et si on pouvait emporter vos toiles avec nous ? » Alors Caroline imagine autre chose : transposer ses peintures sur de la soie. En 2019, Maison Fétiche voit le jour. Foulards, pochettes, bracelets : ses œuvres deviennent des fragments de tissu à nouer autour du cou, du poignet ou des cheveux. L’art quitte le mur pour se lover sur la peau.
Une maison porte-bonheur
Avec son mari Johann, Caroline fait de Maison Fétiche une aventure de cœur et de convictions. Tout est fabriqué en France, à Lyon, berceau historique de la soie. Chaque foulard porte un symbole, un message d’espoir, comme un talisman.
L’emblème ? Le tiki polynésien, protecteur des maisons intérieures.
Porter un message
En choisissant un foulard Maison Fétiche, on ne choisit pas seulement un accessoire. On adopte un morceau de peinture, un bout de nature, un rappel discret que la beauté est fragile et qu’il faut la chérir. Caroline Basuyau a réussi à transformer son art en textile et à faire de chaque carré de soie un petit porte-bonheur à emporter partout.